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Couches en tissu ou couches jetables ?

11.01.2023

Vous vous posez des questions et aimeriez en savoir plus sur les avantages et les inconvénients des couches en tissu et des couches à usage unique ? Nous vous donnons volontiers une vue d’ensemble qui vous permettra de faire le bon choix pour votre bébé.

Les couches en tissu

L’environnement vous tient à cœur et vous souhaitez produire moins de déchets, aussi lorsque vous langez votre bébé ? Les cinq à six couches journalières nécessaires à un nouveau-né produisent rapidement beaucoup de déchets. Mais l’évocation des couches en tissu suscite beaucoup d’hésitations. L’alternative aux couches à usage unique rencontre encore beaucoup de réticence et l’idée de devoir laver des couches en tissu trempées ou souillées en retient plus d’un·e de franchir le pas. Pourtant, celles et ceux que le travail supplémentaire rebute peuvent recourir à une super solution : les inserts ! Il existe deux méthodes différentes dans l’utilisation de couches en tissu :

Les inserts réutilisables

Avant de les laver, vous éliminez les selles dans les toilettes et lavez ensuite les inserts à la machine. Les coûts en électricité sont certes plus élevés et les efforts plus importants en raison du lavage permanent, mais vous évitez de produire une montagne de déchets et économisez sur les taxes d’élimination. À titre de comparaison, une consommation moyenne d’environ 4500 à 5000 couches jetables par bébé produit une énorme montagne de déchets.

Les inserts jetables

Les inserts jetables entraînent évidemment aussi des déchets, mais leur volume est bien inférieur à celui des couches à usage unique. Il existe même des inserts compostables ou d’autres qui n’émettent aucune substance nocive lorsqu’ils sont brûlés.

Adaptées à la peau sensible du bébé

Les couches à usage unique ne conviennent pas à chaque derrière de bébé. Selon la fabrication et le frottement, elles peuvent causer des irritations de la peau. En revanche, comme les couches en tissu ne contiennent aucune substance odorante, elles sont très agréables pour le bébé et ménagent sa peau sensible.

Le bébé sent lorsqu’il est mouillé

Le bébé reste certainement au sec plus longtemps avec les couches actuelles à usage unique super absorbantes. Mais, on a constaté qu’avec les couches en tissu, le bébé sent quand il est mouillé ; celles-ci favorisent ainsi un apprentissage plus rapide de la propreté. Si le bébé est plus vite propre et n’a plus besoin de couches, vous économisez beaucoup d’argent et réduisez le volume de déchets.

Les couches en tissu durent longtemps

La plupart des culottes et couches en tissu grandissent avec le bébé et peuvent être utilisées de la naissance à la petite enfance. Grâce à divers boutons pression ou bandes velcro, les couches s’adaptent à la taille du bébé. Si un petit frère ou une petite sœur suit, il est clair qu’on réalise des économies en achetant des couches en tissu dès le premier enfant. Les divers imprimés et designs colorés des culottes permettent de varier les plaisirs lors du changement de couche.

Les couches en tissu requièrent de la pratique

Comparées aux couches jetables, les couches en tissu sont plus difficiles à utiliser et requièrent plus de temps et de pratique – mais vous apprendrez vite. Les couches en tissu se portent cependant un peu plus haut et ne sont pas aussi fines que les couches à usage unique. Il est donc préférable de choisir des vêtements de bébé un peu plus amples. Les couches doivent être contrôlées et changées après deux à quatre heures ou dès la présence de selles. Plus le bébé grandit, plus il faut le changer souvent.

Les couches en tissu modernes, comme les All-In-One, sont aussi faciles à mettre que les couches à usage unique. Elles se composent d’une culotte de protection étanche et d’un insert absorbant, cousus ensemble. Malheureusement, cette couche complète ne peut être utilisée qu’une fois avant d’être lavée. Vous aurez donc besoin d’une quantité relativement élevée de couches en tissu ; cette option est donc la plus chère.

Couches en tissu miosoft de Bambino Mio :

Utilisation des couches et consignes de lavage

En règle générale, il faut compter avec un investissement de 20 couches pour l’utilisation en journée et cinq pour la nuit. Mais comme chaque famille est différente et que l’on ne peut pas tout prévoir, mieux vaut acheter quelques couches supplémentaires en réserve. Cela dépend aussi de la fréquence de vos lessives et de votre façon de stocker le linge sale.

Notre conseil : rincez si possible rapidement les inserts et les couches sans tarder et laissez-les sécher. Tous les deux ou trois jours, lavez le tout à des températures plus élevées afin de limiter les odeurs et d’éviter que le linge sale ne s’accumule.

Fermez les bandes velcro ou les boutons pression et placez les couches en tissu dans un sac de lavage, afin de préserver la matière. Utilisez une lessive universelle, mais pas d’adoucissant. Si vous commencez le programme à 60 degrés par un prélavage afin de rincer les grosses salissures, le cycle de lavage principal se fera avec une eau propre. Respectez toujours les indications de lavage du fabricant, car le séchoir ne convient pas à toutes les couches et certaines nécessitent un soin particulier.

Les couches à usage unique

Vous aimez la facilité ? Alors, les couches à usage unique sont certainement le meilleur choix. Leur grand avantage est de garder le bébé longtemps au sec ; on les trouve partout et elles se changent rapidement. Les désavantages sont le prix et la pollution de l’environnement par des déchets plastiques. La liberté de mouvement pour le bébé et l’enfant en bas âge est cruciale. Ces couches très fines permettent à l’enfant de ramper, de jouer et de s’ébattre en toute liberté.

Au sec des heures durant

Les couches à usage unique ne doivent pas être changées aussi souvent que les couches en tissu, en particulier la nuit. Même si elles sont très fines, elles maintiennent le bébé au sec plusieurs heures durant. Le bébé ne se réveille ainsi pas aussi souvent que lorsqu’il est trempé dans son lit. Sous les vêtements, les couches sont à peine visibles grâce à leur forme optimale. Malheureusement, ils irritent souvent le derrière des bébés sensibles aux composants artificiels ou qui portent la couche trop longtemps. Les couches bio constituent une bonne alternative : elles sont plus agréables à la peau et conçues spécialement pour la peau sensible du bébé.

Langer son bébé en route

En route, rien n’est plus facile que de changer son bébé avec des couches à usage unique. La couche souillée est simplement jetée à la poubelle et remplacée par une couche propre. Et s’il vous arrive d’oublier d’emmener une couche dans vos bagages, vous en trouverez dans tous les supermarchés et les stations-service.

Le coût élevé des couches à usage unique

Lors du choix des couches à usage unique, le rapport qualité-prix joue un rôle essentiel. De nombreux parents se demandent : quelles sont les meilleures couches ? Quelles sont celles qui gardent mon bébé le plus longtemps au sec ? Y a-t-il des couches de qualité à prix avantageux ? Commencent alors les tests et la chasse permanente aux actions et réductions, car un paquet de couches est rapidement épuisé et cela représente vite un certain budget.

Les couches en tissu testées au quotidien – dépasser les idées reçues

Il n’existe malheureusement pas de réponse définitive quant au meilleur choix de couches pour vous et votre bébé, à savoir celles en tissu ou celles à usage unique. Cela dépend beaucoup des préférences personnelles. Patrick et Verena par exemple ont opté pour des couches en tissu et langent ainsi leurs enfants depuis longtemps déjà. Dans le récit de leur expérience, vous découvrirez à quel point ces couches sont adaptées à la vie quotidienne.

Liam, le fils de Verena, aura 3 ans en octobre. Elle est donc déjà une vraie pro des couches en tissu et partage volontiers son expérience. Patrick est lui aussi fan des couches en tissu pour son fils d’un an et demi. Il a répondu ouvertement à toutes les questions.

Pourquoi avez-vous opté pour des couches en tissu ?

Verena

Déjà lorsque j’étais enceinte, je m’étais penchée attentivement sur ce thème. Je voulais préserver l’environnement, sans pour autant sacrifier la commodité. J’ai donc approfondi la question des couches en tissu et des couches écologiques. Finalement, nous avons utilisé aussi bien des couches en tissu que des couches à usage unique, principalement certifiées bio ou des couches écologiques. Durant la journée, nous préférions les couches en tissu et la nuit les couches à usage unique. Avant tout pour des raisons pratiques. Cette variante nous a longtemps satisfaits.

Patrick

Pour plusieurs raisons :

Du point de vue écologique, la fabrication des couches à usage unique requiert l’abattage de nombreux arbres, celles-ci étant fabriquées à partir de cellulose. En outre, les composants super absorbants ne sont pas des matières premières durables. En plus, la lotion généralement présente à la surface peut irriter la peau sensible du bébé. Les couches en tissu ne contiennent aucun produit chimique. Elles doivent certes être lavées très souvent, mais nous utilisons un produit à lessive écologique, peu nuisible à l’environnement.

Même si les couches en tissu sont peut-être chères à l’achat, elles sont très vite rentabilisées au cours de leur cycle de vie. Le paquet de couches en tissu nous a coûté en tout et pour tout environ CHF 800.– à l’achat. Le coût des couches à usage unique pour toute la durée nécessaire est nettement supérieur. De plus, les couches en tissu sont de qualité et leur look est super.

Utilisez-vous des inserts ?

Verena

Pour les couches en tissu, nous avons utilisé des couches-culottes à taille réglable et des culottes de protection étanches. La couche-culotte ressemble à une couche à usage unique dans la mesure où tout le tissu – dans notre cas du coton bio – est absorbant. En plus, lorsque je savais que je n’aurais pas le temps de changer mon bébé et avais donc besoin d’un pouvoir plus absorbant, j’ajoutais des inserts. Pour recueillir les selles, j’utilisais des inserts spéciaux à usage unique. Ce qui n’aurait pas été nécessaire durant l’allaitement (les selles s’éliminant très facilement au lavage), mais je l’ai quand même fait pour des raisons personnelles. Plus tard, lorsque l’enfant commence à manger, il faut choisir des inserts permettant de jeter facilement les selles dans les toilettes.

Patrick

Nous utilisons le système TE2 (Tout en 2) composé de culottes de protection en PUL, d’inserts en bambou ou en chanvre, de langes en gaze pliés et d’un voile polaire qui constitue la dernière couche entrant directement en contact avec la peau du bébé. La nuit, nous utilisons des couches-culottes lavables, parfois en y ajoutant un insert en chanvre et une culotte de protection pour une plus grande capacité d’absorption. Chez nous, ces couches pour la nuit tiennent environ 12 heures.

Combien vous a coûté le kit de départ ?

Verena

Nous avons déboursé env. CHF 400.– pour 20 couches en tissu et 5 culottes de protection. Il y a de grandes différences en fonction des fabricants. Le prix dépend aussi fortement du type de couche en tissu. Les couches tout-en-un sont par exemple plus chères que les culottes de protection préformées. Les couches en coton sont à leur tour plus avantageuses que celles en bambou. Nous avons donc fait de longues recherches et lu des retours d’expériences avant de faire notre choix.

Patrick

Ouh, c’est difficile à dire. Je dirais environ CHF 800.– en tout.

De combien de couches-culottes en tissu avez-vous besoin par semaine ?

Verena

Je ne dirais pas par semaine, mais plutôt par lessive. Je lavais les couches en tissu avec d’autres affaires du bébé environ tous les trois jours. Je rassemblais les couches dans une corbeille à couches munie d’un couvercle. Comme nous n’utilisions que des couches en tissu durant la journée, cela représentait environ cinq à six couches par jour. Après trois, jours, j’avais donc utilisé 15 à 18 couches environ. Je m’en suis donc tout à fait bien sortie avec mes 20 couches.

Patrick

Nous faisons la lessive tous les quatre jours. Durant ces quatre jours, nous utilisons environ six à huit culottes de protection, 16 langes en gaze, 20 inserts, 20 voiles polaires et quatre couches-culottes en tissu (ou parfois plus). Notre stock nous permet de faire une machine complète tous les quatre jours. Pour des raisons d’hygiène, les couches en tissu doivent être lavées tous les trois à quatre jours. En présence d’urine uniquement, nous ne changeons que les inserts, mais en présence de selles, la culotte de protection est souvent souillée et doit aussi être changée.

Y a-t-il des moments où vous préféreriez des couches à usage unique ?

Verena

Oui, nous utilisions des couches jetables la nuit, car cela était plus agréable pour nous et notre enfant lors du changement de couche. Notre fils dormait ainsi mieux la nuit. Comme il fréquentait en partie la crèche dès l’âge de six mois et qu’ils n’utilisent pas de couches en tissu, ces jours-là, il a aussi porté des couches jetables durant la journée.

Patrick

Oui, tout à fait. Nous avons un camping-car VW. Lorsque nous voyageons et que nous n’avons pas de machine à laver à disposition, nous utilisons des couches jetables. Nous avons également recours aux couches jetables lorsque nous sommes en déplacement ou en visite de longues heures durant. Les couches jetables prennent moins de place dans le sac à langer, elles peuvent être éliminées facilement en route et on peut savoir facilement si la couche est mouillée. Pour les couches-culottes en tissu, il faut vérifier l’état des inserts dans la couche.

Dans quelle mesure les couches en tissu résistent-elles aux fuites ?

Verena

En matière de résistance aux fuites, nous n’avons constaté aucune différence par rapport aux couches jetables. Toutes deux ont parfois présenté des fuites.

Patrick

Elles sont super résistantes aux fuites si l’on utilise en plus des inserts ou des gazes. Elles doivent bien entendu être bien ajustées (en particulier celles avec les bordures en polaire). En les mettant correctement, nous n’avons pas encore eu d’incident. Chez nous, les couches-culottes de nuit, composées d’une couche-culotte en tissu, d’un insert et d’une culotte de protection, tiennent environ 12 heures.

La couche-culotte n’est pas trop volumineuse et les vêtements ainsi trop serrés ?

Verena

Nous n’avons eu aucun problème. Lorsque le bébé était trop à l’étroit, nous avons acheté des extensions pour body. Ce sont de petites bandes de tissu munies de boutons pression, que l’on fixe simplement au body afin de l’allonger. Il existe des extensions pour body avec différents types de boutons pression de sorte qu’elles s’adaptent à tous les bodies. Elles sont très pratiques et à recommander. Pour les pantalons, nous avons simplement pris une taille de plus. Les collants et les leggings étant extensibles, ils n’ont pas posé problème.

Patrick

Pour les bodies, nous avons aussi recours aux extensions pour body très pratiques. Nous les utilisons aussi avec les couches jetables, car celles-ci fuient plus rapidement lorsqu’elles sont très mouillées. Pour les pantalons, nous veillons à ce qu’ils ne soient pas trop étroits. Je ne mettrais pas des jeans skinny à un enfant qui porte des couches, mais plutôt des pantalons bouffants. Sinon, une couche-culotte aussi souple et épaisse est aussi un amortisseur idéal en cas de chute.

Avez-vous d’autres conseils utiles à donner ?

Verena

Certains fabricants proposent des kits d’essai à louer. On peut ainsi savoir si les couches en tissu nous conviennent et choisir les plus adaptées. Certaines personnes ont parfois des réticences à changer des couches en tissu lorsqu’elles sont mouillées. Il faut également y penser. Je conseille également de ne pas aborder le sujet de manière trop dogmatique. Ici, rien n’est noir ou blanc. Même si – comme nous – l’on n’utilise qu’en partie des couches en tissu, cela permet de réduire nettement la quantité de déchets causés par les couches jetables, et c’est déjà un geste pour l’environnement.

Patrick

Il existe différents systèmes de couches en tissu, avec leurs avantages et inconvénients. On devrait y réfléchir avant, car chaque système ne convient pas à tout le monde. Nous avions eu recours à un service de conseil où l’on nous a présenté les différents systèmes. Cela nous a beaucoup aidés dans notre décision. L’important est de faire preuve d’ouverture. Il y a des préjugés, car les gens pensent aux systèmes d’antan. Il existe désormais des couches en tissu très modernes et tendance, qui n’ont plus rien à voir avec les langes de gaze et les culottes en caoutchouc d’il y a 50 ans. Les couches en tissu ne conviennent toutefois pas à tout le monde et il faut être conscient du temps supplémentaire qu’elles demandent par rapport aux couches jetables. Dans notre famille, la conscience écologique et le porte-monnaie pèsent clairement plus que le temps que cela nous prend.

Les termes essentiels en un coup d’œil:

InsertTissu ultra absorbant qui accroît la capacité d’absorption des couches en tissu.
Voile polaireAussi appelé liner, il s’agit d’un insert lavable et réutilisable.
SuperabsorbantLe granulat de polymère entre dans la composition de toutes les couches jetables. Les liquides sont ainsi absorbés et retenus en l’espace de quelques secondes.
Gaze / lange de gazeTissu absorbant en gaze de coton 100 %. Tissage spécial : le tissu comporte de petits carrés qui répartissent rapidement le liquide.
Molleton100 % coton. Le molleton, tissé de manière dense et serrée, est très absorbant grâce à ses fibres rêches. Grâce au volume important de sa surface, le liquide se répartit rapidement dans les fibres.

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